Le tabarruk des tâbi‘în par les mains des Sahaba en raison du fait qu’elles ont touché la main du Prophète ﷺ

Cette publication n’a pas pour vocation de démontrer les arguments du tabarruk qui se comptent par centaines dans la Sunnah avec des récits très authentiques, mais simplement d’essayer de goûter à l’amour qu’éprouvaient les premières générations pour le Prophète ﷺ

L’imam Ahmed rapporte dans son Musnad, selon Thâbit al-Bunânî qu’il a dit à Anas Ibn Malik [رضي الله عنه] “Ô Anas, as-tu touché la main du Prophète ﷺ avec ta main ?
Anas répondit : “Oui”.
Thâbit dit : “Montre-la moi que je l’embrasse” – c’est-à-dire car elle a touché le main du Prophète ﷺ.

L’Imam Ahmed a rapporté selon ‘Abdarrahmân b. Razîn qu’il s’est arrêté à Rabadha — ville proche du Shâm — lui et ses compagnons désirant accomplir al-Hajj. On leur dit : Voici Salama b. al-Akwa‘, le compagnon du Prophète ﷺ. Il dit : On se rendit auprès de lui, le saluâmes puis nous l’avons interrogé.

Il dit alors, j’ai prêté allégeance au Messager d’Allah ﷺ avec cette main que voici, puis il sortit sa main — sa main était robuste.

Il dit : Nous nous levâmes et embrassèrent ses mains — c’est-à-dire en recherchant la bénédiction par les traces de la main du Prophète ﷺ.

Al-Bukhari l’a rapporté dans al-adab al-Mufrad avec une narration proche dans laquelle il est rapporté “Salama sortit ses deux mains et dit : “Je fis allégeance au Prophète ﷺ de ces deux là ….”

Abû Nu‘aym a rapporté dans al-Hilya  selon Yûnus b. Maysara, qu’il a dit : 

Nous sommes entré chez Yazîd b. al-Aswad sur notre chemin du retour. Le Sahâbî Wathila b. al-Asqa‘  [رضي الله عنه] entra. Lorsqu’il le vit tendre sa main, Ibn al-Aswad la prit et s’essuya avec son visage et sa poitrine car il a prêté allégeance au Prophète ﷺ.

Wathila b. al-Asqa‘ lui dit alors : ô Yazîd b. al-Aswad, quel est ton opinion de Ton Seigneur?

Il répondit : bonne

Wathila dit alors : Réjouis-toi, j’ai entendu le Messager d’Allah ﷺ dire : Allah ta‘âlâ dit : Je suis là où mon serviteur pose son opinion de moi, s’il s’agit de bien alors c’est un bien et si c’est du mal alors ce sera du mal. 

C’est-à-dire s’il a une bonne opinion d’Allah, il lui donnera selon son opinion et s’il pense du mal, cette mauvaise opinion lui retombera dessus 

Ô Allah nous te demandons la bonne opinion de toi.

Tiré du livre : Sayyiduna Mohammed rasul Allah du Cheikh ‘Abdullah Sirâj ad-dîn al-Hassani. – p. 289


Article traduit par Au Service de l’Islam – CC BY-NC-ND.