Division au sujet de l’annonce du Ramadan et de l’Aid

Déclaration du Cheikh Ussâma Al-Rifa`i, Président de la ligue des savants de Shâm

Bismi-Llâhi Ar-Rahmâni Ar-Rahîm
Détermination du début et fin de Ramadan lors de la divergence:

Louange à Allâh Seigneur des mondes, que les meilleures prières et les plus complètes salutations soient sur notre Maître Mohammed ainsi que sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons. Nous citons au début le texte de la fatwa émise par l’éminent jurisconsulte, fondamentaliste, linguiste, exégète cheikh Ussâma al-Rifâ`î. Il annonce concernant cette divergence :

« Ce qui est connu par la législation est que le responsable de l’annonce de l’entrée du mois ou de sa fin est le Juge (Qâdî). Les musulmans dans quel pays que ce soit doivent se référer au représentant de l’autorité juridique. Si des dissidences concernant l’entrée du mois [de Ramadan] apparaissent, l’autorité du juge lève cette divergence même si ce juge est pervers (fâsiq). Il est responsable auprès d’Allah de ses positions sur ces sujets. Par ailleurs, il n’est pas convenable que les gens s’éparpillent et se divisent dans leurs propos, qu’il y ait parmi eux des jeûneurs et des non jeûneurs alors qu’ils se trouvent dans un seul et même pays. Ceci s’oppose à l’essence du droit islamique et souille l’image des musulmans. C’est pour cette raison que les juristes (fouqaha) ont statué sur le fait que la décision du Juge lève les divergences. »
La nuit du 1er chawwal 1438 de l’Hégire 05/07/2016

Commentaire :

D’après ce principe, le problème de début et de la fin de Ramadan ne doit exister dans un même pays. L’autorité religieuse compétente doit trancher sur le sujet et le rendre unanime pour tout le monde. Cependant, dans certains pays comme la France, l’autorité religieuse n’existe pas, ce qui justifie l’absence d’unanimité. Au regard de la multitude de représentants présumés des musulmans en France, nous devons chercher l’unanimité de tous les représentants des courants et des tendances présents sur la scène islamique. L’accord de tous les représentants assure une unanimité qui aura valeur de décision d’un seul organe représentatif des musulmans. Quand un avis aura été décrété unanime, il sera alors obligatoire à tout musulman de le suivre.

Wa Allâhu a`lam.